- Etat-Civil :
Nom : Nelkore
Age approximatif : 17 ans
- Physique :
Taille : 1m69
Poids : 58kg
Yeux : Bleu limpide
Cheveux : Longs Bleu
Signe particulier :
- Elle ne sourit, ni ne ri.
Sexe : F
Tenue vestimentaire : Tenue souple et élégante, en tissu rouge et bleu.
- Personnalité : Besoin constant de sécurité, ce que certains apprécient chez moi c'est ma discrétion totale et ma loyauté sans faille.
- Plus grands défauts :
A tendance a ne pas pardonner les erreurs
- Background (Histoire) :
L’amour de mes parents était tel, que j’en ressentais à la fois un sentiment de bien être, mais également d’oppression. Certaines nuits, en pensant à mon futur, je me voyais plongée dans des énigmes plus dangereuses et farfelues les unes que les autres…
Pour moi, l’amour est un risque terrible car ce n’est pas seulement soi que l’on engage. Je finis par décider, un soir, de me séparer d’eux, et de suivre ma propre route. Certains disent que l’amour est fini quand on ne peut plus revenir en arrière… ont-ils raison ? Je pense qu’ils n’ont pas la même notion de l’amour que moi.
Ainsi commençait pour un long périple fastidieux qui devait m’amener plus morte que vivante à la porte d’une ancienne chapelle Nablacienne. Je fus sauvée d’une mort certaine par l’un des prêtres. Son nom était : Tinne. Il m’inculqua la sagesse dans l’optique de faire de moi une prêtresse. J’épousais leur croyance plus par nécessité que par conviction. Du moins c’est ce dont je me suis convaincue. Disons que je reste dans un doute certain quant à cette religion (et les autres également). Finalement, je l’ai quitté. Il m’avait sauvé, il m’avait nourri et logé, il m’avait grandement appris… mais ma place n’était pas parmi eux. Tinne semblait ne pas être étonné de mes décisions, et juste avant mon départ, il me fit dont d’une feuille d’Houx, en me disant :
« Ses feuilles pointues t’invitent à distiller la gentillesse avec précaution… »
Ce furent ses seules paroles…
Je quittais mon nouveau foyer quelques temps après. Me laissant guider par mes pas, je me retrouvais rapidement en terre inconnue. Les gens parlaient une langue que je ne comprenais pas, et personne ne semblait réellement se soucier de moi. Une page noire de mon histoire fut écrite pendant cette période. Je me laissais vivre de brigandage en tout genre… mais cela cessa une nuit pluvieuse. Un homme m’avait dérobé mes biens… je l’avais alors pourchassé et finalement rattrapé. Mais alors que j’allais récupérer ce qui m’appartenait, des hommes en bleu tenant des matraques noires à la main m’agrippèrent et me rouèrent de coups. C’est là que mon Mentor entre en jeu… Je ne sais pas d’où il venait, mais il se jeta dans la mêlée sans peur et… je voyais flou donc je ne sais vraiment pas comment ça c’est passé… en plus ça c’est passé vite, mais des hommes bleus s’écroulèrent près de moi. Leurs corps étaient froid. Je perdais confiance alors que l’homme à la tenue pourpre sale me soulevait du sol. Son corps à lui était chaud. Je sentais une aura de confiance émaner de lui, une aura de…
Je me suis réveillé dans ce qui semblait être l’atelier d’un alchimiste. J’avais l’impression d’avoir un étau placé sur ma tête… et… des bandages. Ces bandages, j’en avais également sur mon… corps. Je sentis le rouge me monter aux joues alors que mon Mentor se montrait à moi.
« Vous vous réveillez… je commençais à croire que je devrais vous confier à de véritables médecins… entre autre celui des ours… mais je voulais que vous restiez en vie. Ce qui n’aurait peut être pas été le cas. »
Il souriait tout en dénigrant les compétences des médecins.
« Tenez… mangez ça. Vous vous sentirez mieux. »
Il s’en alla. C’est en sentant l’agréable odeur de la nourriture chaude que je me suis rendu compte de la faim qui me rongeait. Sans plus attendre, j’avalais goulûment le plat qui semblait être un potage de légumes et de viandes. Enfin je crois… mais… maintenant que j’y pense, mon Mentor parlait ma langue. Enfin non, je ne connaissais pas du tout sa langue… mais je la comprenais. Il me semblait me rappeler d’une légende que me racontait Tinne.
Je me sentais soudain prise d’une fatigue… et décidait de m’y plonger.
Je rêvais de mon Mentor. Du moins, je le pense. Je ne voyais de lui que ce que j’avais déjà vu. Son visage restait flou. Il se penchait sur moi. L’endroit où nous nous trouvions restait sombre, mais une brise douce venait me caresser mon visage… ou n’était ce que sa main qui effleurer ma joue. Il me susurrait des mots réconfortants. Je me sentais bien.
Puis, plus rien…
Pendant un temps, je ne pensais plus, je ne voyais plus… jusqu’à ce qu’un paysage se dessine. Des nuages… défilant à une vitesse incroyable… et également lente. Du bleu… tout autour de moi. Un vent froid mais agréablement chaud au contact. Et des mots… tout d’abord inaudible… puis de plus en plus distinct.
« Un homme seul ne peut rien…
Il lui faut l’appui d’autres comme lui…
Pour qu’il puisse arriver là où il doit… »
Je me réveillais.
Une lumière tamiser faisait office d’éclairage. Mon Mentor se trouvait penchait sur de vieux manuscrits dont il griffonnait certains passages sur une… carte ? Je me levais et m’approchait de lui. Alors que j’arrivais à sa hauteur, il me regarda. Ses yeux semblaient d’ambre. Son regard était perçant. Une longue chevelure noire… dont une mèche cachait en partie son œil gauche légèrement rougeâtre. Son visage traduisait… je ne saurais le dire. Une maladie ? Une fatigue ? Ou encore de la tristesse… ? Je pense aujourd’hui que ce fut les trois.
« Comment vous sentez vous ? »
Tout en me le demandant, il s’était levé, pour me raccompagner près d’un grand lit sur lequel je devais me trouver. Il commença à m’enlever certains bandages. C’est alors que je remarquais que j’étais nue… mais cela ne me gêna bizarrement pas.
« Bien… mieux… je crois…
J’ai fait… un rêve bizarre…
- Fiez-vous aux rêves…
En eux est cachée la porte de l’éternité…
- Qui êtes vous ?
- Un ami… du moins à partir d’aujourd’hui. Je vous ai longtemps cherché vous savez.
- Pourquoi ? »
Il ne répondit pas… d’ailleurs il ne le fit jamais.
Quelques jours plus tard, alors que j’étais totalement guérie, il pris la responsabilité de m’apprendre la langue de l’empire… et de certains autres. Il m’ouvra également d’autres possibilités. C’est ainsi que je commençais mes études en droit. J’étais heureuse…
… jusqu’au jour où il me déclara qu’il s’en allait et que je devrais rester ici.
Aujourd’hui, je me présente à vous… Kiba Taran m’a longuement parlé de vous. Non… non… pas en mal. Pour dire vrai, il semblait… désolé… non plutôt triste.